la Nuit

Mon sexe est FANTASTIQUE
Il multiplie par tes idées les charmes de l'angoisse
Quand ça doit arriver et puis des fois ça casse
Comme les mecs qui vont tout droit vers l'Aventure
Et qui ne savent pas s'étendre au loin des magazines
Quand la pin-up vaincra l'outrage
Et se retrouvera comme un con au parking
Et se retrouvera comme un con au parking

Mon sexe est de MUSIQUE
Et les saxos vibrants ne vibrent pas pour rien
Ils inventent l'Amour dans les blues latitude
Quand le soleil fauche son crêpe au crépuscule
Ca fait le crêpe sul cul et ça ranime
Tous les fuseaux branchés sur l'ombre
Les musiciens alors donnent le LA et sombrent
Les musiciens donnent le LA [alors] et sombrent

Mon sexe est du SILENCE
Dans le tohu-bohu de maisons endormies
Avec les rêves solennels au fronton de la Mort
Et ma copine alors s'éclate et puis s'endort
...Et ses bras assassins qui étreignent le vide

Je prend ma gorge bleue quand je vois des oiseaux
Je prend mon arc-en-ciel quand je deviens la Nuit
Ils ne comprennent pas... Ils volent, les oiseaux...
Les marins me devinent et je sens la marée
Leur couler du jusant comme un suc anonyme
Dans les bars je les tiens perchés devant l'abîme
Cette absence me les fait[s] miens et je les aime

J'ai le ventre de toutes les femmes dans la tête
Et quand j'ai mal à la tête
Je les vois toutes arriver, leurs culottes ajourées
Comme un chagrin d'optique
Je suis le "qu'en-dira-t-on" de la passion de tous les trottoirs du monde...
dans ces villes où les chinois parlent anglais de préférence
parce que les culottes chinoises ont les yeux plissés et quand elles regardent,
ça fait du bruit chez les mecs
Ca part de travers, avec l'accent.
Je me demandais alors pourquoi les femmes s'allongeaient
pour se faire accorder le chinchilla
Chez moi, on est cimentée.... Enfin, avec notre ciment à nous...

Ah ! viens par là petit que je te la raconte
Ma vie d'outre-là-bas quand ça te prend tout doux
Et que ça flanche et que ça parle et que ça monte
Les fruits ça n'a vraiment rien à voir avec nous

J'étais la parallèle obscène sur la dune
Quand descendait de mon perchoir un bout de lune
Accroché à je ne sais quoi de primitif
Peut-être un carré d'as une nuit de fortune

Viens je te donnerai le sourire des filles
Qui vont à l'aventure avec un peu de sex-appeal"
Et puis je ne sais plus, peut-être un arc-en-ciel
Du coté de là-bas quand les forêts s'épilent

Mon sexe est FANTASTIQUE

Mon sexe est de MUSIQUE
Et les saxos vibrants ne vibrent pas pour rien
Ils inventent l'amour dans les blues-latitude
Quand le soleil fauche son crêpe au crépuscule
Ca fait le crêpe sul cul et ça ranime
Tous les fuseaux branchés sur l'ombre
Les musiciens alors donnent le LA et sombrent

Mon sexe est du silence
Dans le tohu-bohu des maisons endormies
Avec les rêves solennels au fronton de la Mort
Et ma copine alors s'éclate et puis s'endort
...Et ses bras assassins qui étreignent le vide... [Ah ! Ah !]

Je prend ma gorge bleue quand je vois des oiseaux
Je prend mon arc-en-ciel quand je deviens la Nuit
Ils ne comprennent rien... Ils volent les oiseaux...
Les marins me devinent et je sens la marée
Leur couler du jusant comme un suc anonyme
Dans les bars je les tiens perchés devant l'abîme
Cette absence me les fait miens et je les aime

Ah ! Viens par là petit que je te la raconte
Ma vie d'outre là-bas quand ça te prend tout doux

Mon sexe est de MUSIQUE
Et les saxos vibrants ne vibrent pas pour rien
Quand le soleil fauche son crêpe au crépuscule
Ca fait le crêpe sul cul et ça ranime

LES MUSICIENS ALORS DONNENT LE LA ET SOMBRENT